La story

Tennis, sport auto, golf, football… Pauline le Métayer, étudiante en 3e année de licence Sciences de l’information et de la communication (SIC) à l’ICT, est une passionnée de sport depuis toujours. Son parcours académique et ses expériences illustrent sa volonté de concilier cette passion avec une carrière professionnelle dans la communication. Rencontre.

ICT : Bonjour Pauline, pouvez-vous nous expliquer comment votre passion pour le sport vous a menée à intégrer la licence SIC ?

Pauline : J’ai obtenu mon bac S en 2020. Au début, je me sentais plus scientifique, donc je me suis inscrite en licence Sciences de la vie à l’université Paul Sabatier. Même si j’aimais bien la matière, j’ai vite réalisé que je ne me voyais pas du tout là-dedans.

Ma passion, transmise par mes parents, a toujours été le sport et je voulais qu’il fasse partie de mon métier. Le journalisme m’intéressait aussi, j’ai donc voulu concilier les deux et devenir journaliste sportive. Je souhaitais aussi rester à Toulouse. Un ami qui étudiait le droit à l’ICT m’en a parlé en bien et j’ai eu la chance d’y être acceptée en licence SIC.

ICT : Comment cette licence a-t-elle répondu à vos attentes ?

Pauline : C’est une formation très généraliste, et ça c’est vraiment un plus. La licence est essentiellement centrée sur la théorie au début et devient ensuite plus pratique. On apprend à rédiger, les bases du graphisme, la stratégie digitale, le marketing… Ça nous permet de découvrir ce qu’on aime à travers un large panel de compétences, et ça ouvre beaucoup d’opportunités et de débouchés.
J’ai eu la chance d’avoir une classe hétérogène et une petite promotion de 30 étudiants, ce qui a facilité l’intégration. Nous avons aussi été bien suivis par la directrice des études, qui est très à l’écoute.

ICT : Comment cette licence vous a-t-elle permis d’évoluer dans votre projet professionnel ?

Pauline : En licence SIC, nous commençons les stages dès la L1. J’ai fait un super premier stage en journalisme, à l’Indépendant. Mais j’ai compris que travailler dans le sport H24 par le biais du journalisme était incertain : se spécialiser en journalisme sportif implique d’accepter de faire d’autres formes de journalisme.

En L2, j’ai beaucoup aimé mes cours de communication digitale. J’ai donc décidé de me tourner vers la communication pour garder ce travail de rédaction que j’aime tout en étant certaine de pouvoir travailler dans le monde du sport.

Mon premier stage combinant sport et communication a été en mars pour le tournoi ITTB organisé par l’International Tennis Federation (ITF), où j’ai couvert l’événement pour les réseaux sociaux. Une semaine sport, où j’ai mis en avant tout ce qu’on pouvait faire pour attirer de nouveaux partenaires pour les prochains événements.

Mon stage de fin de licence, à la Ligue de tennis d’Occitanie, me confirme aussi que j’ai bien fait de choisir ce domaine.

ICT : Votre passion pour le football vous a menée à utiliser vos compétences en communication autour de l’équipe féminine d’Arsenal. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Pauline : Oui ! Je suis fan du club Arsenal. Grâce aux réseaux sociaux, j’ai rencontré des membres de clubs de supporters et j’ai pu voir un match à Londres. Avec une amie, nous avons créé un compte sur X dédié à l’équipe féminine d’Arsenal, qui a très bien marché. Nous avons même été invitées comme VIP à un match des filles, ce qui fut une expérience incroyable !

ICT : Quels sont vos projets après la licence ?

Pauline : J’ai passé un concours pour l’Amos Business School, une école de commerce spécialisée dans le sport. J’y ferai mon master en alternance l’année prochaine. J’ai déjà trouvé mon alternance comme conseillère partenariat et communication au comité de tennis du Tarn et Garonne à Montauban.

Les enjeux seront de développer les clubs, de promouvoir le tennis et les autres sports de raquette, et de fédérer les gens autour d’une activité sportive.