Sur une scène internationale pleine de bruits et de fureur, l’invocation du crime de génocide est de plus en plus fréquente, sinon systématique. Ce crime, l’une des pires horreurs du genre humain, caractérise l’atteinte la plus grave aux droits des peuples : le déni de leur existence par leur élimination. Parfois avec cynisme, cette accusation est devenue un moyen de frapper d’anathème son adversaire, ainsi qu’en témoignent des agressions récentes qualifiées de conflits armés par le droit des gens, et ce au détriment des exigences du droit. La question de la reconnaissance des génocides, tant judiciaire qu’institutionnelle, se pose donc toujours avec acuité, tant pour établir le crime que pour poursuivre et condamner les coupables et permettre aux victimes de se reconstruire.
Malgré une définition doctrinale conçue il y a quatre-vingts ans par Raphaël Lemkin en pleine Seconde guerre mondiale, et en dépit de la convention internationale de 1948 ratifiée par plus de 150 Etats, ce crime peine à faire consensus sur sa définition même, tant parmi les juristes que vis-à-vis des autres disciplines, historique et anthropologique notamment. Il est donc proposé ici une réflexion sur l’acte de reconnaissance en tant que tel, ses difficultés et ses conséquences.
Ce colloque est organisé par la chaire Vulnérabilités et mutations du Droit (CERES – ICT), en partenariat avec le Mémorial de la Shoah (antenne Sud).
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