Rencontre avec Gabriel Gouy

Étudiant en deuxième année de licence LEA (Langues étrangères appliquées) à l’ICT, en double parcours avec TBS Education, Gabriel combine son intérêt pour les langues avec un grand engagement associatif depuis son adolescence.

Fondateur du club des étudiants en LEA, il partage avec nous les raisons qui l’ont conduit à choisir ce cursus et son expérience à l’ICT.

Découvrez son interview ci-dessous !

ICT : Pourquoi as-tu choisi de suivre une licence de langues étrangères appliquées à l’ICT ?

Gabriel : Je viens de Toulouse, où j’ai étudié au lycée Raymond Naves. Au lycée, je me destinais à Sciences Po, je ne connaissais pas LEA. Puis j’en ai beaucoup discuté en famille. Mon frère avait des amis à l’ICT. Il m’a parlé du lieu accueillant et des bons masters qu’ils avaient ensuite eus.

Je suis d’origine espagnole, je vais très souvent à Barcelone et j’ai de la famille là-bas. Je me suis dit : pourquoi pas LEA ? Il y a des langues, de la géopolitique, c’est très large et ça ouvre beaucoup de portes derrière. J’ai donc finalement choisi l’ICT et, dès mon arrivée, j’ai été séduit par les cours.

 

ICT : Avais-tu une idée précise de projet professionnel en commençant LEA ?

Gabriel : Pas vraiment. J’ai toujours aimé entreprendre et m’engager dans différents projets, qu’ils soient associatifs, scolaires ou autres. Mais je n’avais pas une idée claire du métier que je voulais faire. Ce que je savais, c’est que je ne voulais pas être restreint à une seule chose dès le début. J’avais cette ambition de toucher à plusieurs domaines pendant mes études et de ne pas me sentir « emprisonné » dans une spécialisation trop étroite avant même d’arriver au master.

 

ICT : LEA t’offre-t-il cette diversité que tu cherchais ?

Gabriel : Oui, tout à fait. En LEA, il y a une véritable ouverture, à la fois sur les cultures et sur les disciplines. On explore des univers très différents, que ce soit les civilisations étrangères, la traduction, et des matières comme le marketing, la comptabilité… Cette diversité permet de développer une ouverture d’esprit et de rester curieux. En plus, ça prépare à beaucoup de possibilités pour la suite. Chaque journée est unique, et c’est très motivant de se dire que du lundi au vendredi, on va apprendre des choses différentes. On a aussi la possibilité de faire un stage filé tout au long de l’année pour apprendre des compétences professionnelles. Je fais un stage chaque jeudi matin comme assistant manager et j’ai évolué en community manager chez Auchan. C’est flexible, et ça m’offre une expérience concrète où je peux évoluer.

 

ICT : Tu fais le double parcours avec TBS Education. Comment cela fonctionne-t-il ?

Gabriel : C’est un parcours accessible sur sélection à la fin de la première année. Il faut envoyer un dossier comprenant une lettre de motivation, un CV et nos notes. Ce dossier est ensuite examiné par TBS Education et l’ICT. Quelques étudiants sont sélectionnés pour suivre ce double cursus.

On partage notre temps entre les deux établissements. C’est enrichissant, car on bénéficie de deux perspectives différentes. À TBS Education, on suit des cours de marketing, de gestion des ressources humaines (GRH) et d’analyse financière. À l’ICT, on continue les cours de traduction, de civilisation et de langues comme l’anglais, l’espagnol ou l’italien. Cette complémentarité est vraiment intéressante.

 

ICT : Quelles sont maintenant tes aspirations professionnelles ?

Gabriel : Mon projet est maintenant de faire un master en stratégie d’entreprise. Plus tard, je voudrais participer au développement de petites structures locales, qui veulent exporter vers l’international par exemple. Tant que je sens qu’il y a une possibilité de développer quelque chose, de créer un projet qui a une dynamique et que je peux m’engager à fond, je dis oui.

 

ICT : Faut-il être excellent en langues pour réussir en LEA ?

Gabriel : Non, il ne faut pas forcément être excellent en langues dès le début pour réussir en LEA. On est vraiment accompagnés tout au long du parcours, que ce soit en cours de langue vivante ou en traduction. Les profs connaissent notre niveau et on est répartis par groupes, du niveau B1 jusqu’à C2. Si quelqu’un veut se spécialiser dans la traduction, c’est sûr qu’il faut déjà une bonne base et une vraie envie de travailler. Mais on peut aussi arriver avec un niveau B1, et progresser au fur et à mesure.

Moi, j’avais un niveau d’anglais pas très élevé au départ, et c’était une de mes craintes. Mais finalement, j’ai bien progressé grâce à l’accompagnement. Les profs sont très à l’écoute, ils nous conseillent des livres ou d’autres supports pour nous améliorer, et ils viennent discuter avec nous si on est en difficulté. Même dans la classe, il y a beaucoup d’entraide entre les élèves et les profs. On n’est jamais seuls.

“En LEA, il y a une véritable ouverture, à la fois sur les cultures et sur les disciplines.”