Max Auriac

Rencontre avec Max Auriac, rugbyman et étudiant en psychologie à l'ICT

Né à Toulouse, Max Auriac, 21 ans, est un enfant du Stade Toulousain, au sein duquel il gravit les échelons. Joueur issu de la formation française (JIFF), il remporte avec la catégorie espoirs le titre de champions de France en 2021.

Étudiant en L2 en psychologie à l’ICT, le jeune arrière revient pour nous sur ses deux passions et sur la façon dont il combine entraînement de haut niveau et construction de son parcours professionnel à l’ICT.

Max Auriac

ICT : Max, peux-tu nous parler de ton parcours sportif et comment tu as été impliqué dans le rugby depuis ton enfance ?

Max : Bien sûr. Je suis né à Toulouse, dans une famille profondément enracinée dans le rugby, que ce soit du côté du Gers ou de Toulouse. Mon père, mes oncles, tous étaient des passionnés du rugby. Mon frère aîné évolue en tant que joueur professionnel à Brive, après avoir été formé et avoir joué au Stade Toulousain.

Ma mère, quant à elle, était une gymnaste de haut niveau. Elle m’a encouragé à goûter à d‘autres sports avant de faire mon choix, alors j’ai commencé avec la natation, le rugby et le taekwondo à l’école primaire. Finalement, le rugby a pris le dessus, et au collège, j’ai décidé de m’y consacrer, tout en suivant ma scolarité à côté.

 

ICT : Tu as grandi dans le monde du Stade Toulousain. Peux-tu partager avec nous tes moments forts ?

Max : Absolument. J’ai été formé au Stade toulousain et j’ai ensuite pu intégrer sa catégorie Espoirs, avec qui nous avons remporté le titre de champions de France en 2021 (Une première pour l’équipe de France espoirs en 18 ans ! NDLR). J’y ai joué en tant qu’arrière et comme numéro 10 lors de la finale. L’année suivante a été spéciale pour moi, car j’ai été sélectionné pour l’équipe de France U20. J’ai pu participer au tournoi des VI Nations comme titulaire face à l’Angleterre ou encore l’Irlande. C’était une super année, très chargée.

Depuis l’année dernière, j’ai été prêté par le Stade Toulousain au club de Colomiers, qui évolue en 2e ligue pro, pour que je puisse emmagasiner de l’expérience et jouer mes premiers matchs pros. Je suis revenu au Stade durant la Coupe du Monde car il y avait de nombreuses absences à mon poste.

 

ICT : Très beau parcours ! Parlons de ton chemin académique. Pourquoi as-tu choisi d’étudier la psychologie à l’ICT en parallèle de ta carrière sportive ?

Max : Après avoir fait un stage auprès d’une psychologue au lycée, j’ai été fasciné par la psychologie. J’ai décidé de poursuivre cette voie tout en continuant ma carrière rugbystique.

Le Stade Toulousain encourage désormais beaucoup ses joueurs à poursuivre leurs études. L’ICT de son côté m’a permis d’aménager mon cursus. J’ai réussi à valider mon année de L1 en un an, et pour ma L2, mes cours ont été répartis sur deux ans pour me permettre de suivre tout en m’entrainant. Je suis très bien accompagné par l’ICT, notamment par les directrices des études, Mme Verseillie et Mme Dogbe.

 

ICT : Comment envisages-tu l’avenir, combinant le rugby professionnel et la psychologie ?

Max : Mon objectif est de devenir psychologue tout en jouant au rugby professionnel. J’aime comprendre les processus psychologiques, aider les gens à cheminer pour résoudre leurs problèmes. L’ICT facilite cette double poursuite. Ma vie universitaire n’est pas tout à fait classique mais revenir sur les bancs de l’Institut après une blessure aux ligaments croisés a été un exutoire.

 

ICT : En parlant de rugby, quels moments t’ont marqué lors de la Coupe du Monde 2023 ?

Max Auriac : J’ai adoré les matchs des outsiders, pour leur folie et leur panache. La victoire du Portugal était un moment spécial. L’émotion des Portugais dans les tribunes était palpable.

 

ICT : Merci Max. Nous te souhaitons beaucoup de succès dans tes études et sur le terrain !

L’ICT m’accompagne dans mon objectif de devenir psychologue tout en jouant au rugby professionnel.