Julie Bourdon​

Rencontre avec Julie, étudiante en Médiation et gestion d'actions culturelles

Julie est étudiante en licence de Médiation et gestion d’actions culturelles à l’ICT, où elle commencera sa troisième année en septembre. Ancienne danseuse, elle nous explique pourquoi cette licence était pour elle une évidence. Et comment est née sa passion pour les politiques publiques culturelles !

ICT : Peux-tu nous parler de ton parcours scolaire et artistique avant d’intégrer la licence MGAC ?

Julie : J’ai passé mon bac au lycée Saint Sernin, à Toulouse. De l’âge de 3 ans jusqu’au bac, j’ai suivi les cours de danse classique du conservatoire, avec l’option OPECO (option école conservatoire) au lycée. J’ai également fait beaucoup de musique au conservatoire jusqu’à mes 13 ans, avant de privilégier la danse.

Après le bac, je suis partie à Biarritz où j’ai dansé dans une compagnie pendant un an. C’était le débouché naturel, je voulais aller au bout de ce que j’avais préparé depuis toujours. Cependant, je me suis rendue compte que j’étais en manque d’apprentissage intellectuel, et la dynamique étudiante me manquait.

 

ICT : Qu’est-ce qui t’a motivée à choisir la licence MGAC ?

Julie : C’était les seules études qui correspondaient vraiment à ce que je voulais faire. La licence est très éclectique, avec des cours de droit, d’économie, de sociologie, d’histoire de l’art… Cela me permettait de tout croiser. Et cela correspondait sûrement aussi à ma sensibilité artistique.

Il n’y a que deux licences de ce type en France. J’avais de très bons échos de la part d’amies qui étaient à l’ICT, en filière psycho, ça m’a décidée.

 

ICT : Tu souhaites plus tard travailler dans le domaine des politiques publiques culturelles. Comment ce projet a-t-il pris forme ?

Julie : Ça s’est construit petit à petit grâce à la diversité des cours.

En L2, j’ai été passionnée par les cours d’histoire des politiques culturelles, ainsi que par ceux de droit (patrimoine, propriété intellectuelle…) et de politique patrimoniale. À la fin de l’année, j’ai fait mon stage à la direction des musées et monuments de la mairie de Toulouse. J’y ai travaillé sur l’élaboration des politiques publiques pour l’éducation artistique et culturelle.

L’objectif est que dans Toulouse métropole, tous les élèves participent à la vie artistique et culturelle. Pour moi, c’est d’utilité publique de transmettre ce genre de choses, encore plus aujourd’hui. Et cette mission mobilisait beaucoup de connaissances, en droit, éco, histoire de l’art… Je voudrais continuer dans cette voie et après ma L3, faire un Master en science politique pour approfondir mes connaissances juridiques.

 

ICT : Que retiens-tu de ces deux premières années de licence à l’ICT ?

Julie : La diversité des cours, l’accompagnement, les liens serrés avec le Musée des Augustins, où nous avons une partie des cours, et où j’ai fait mon stage en L1, une révélation pour le théâtre et l’art pictural…

Maintenant je suis passionnée par mes cours et j’ai le sentiment d’être vraiment récompensée pour mon travail. Et puis nous sommes une petite promo, nous sommes comme une petite famille.

 

ICT : Tu entameras en septembre ta dernière année de licence. Y a-t-il quelque chose qui t’enthousiasme pour la rentrée ?

J’ai hâte de découvrir le cours autour des politiques européennes ! Je suis la présidente d’une association, qui cherche à promouvoir la culture sous toutes ses formes et pour les tous les publics. Nous travaillons sur une exposition immersive et sensorielle, pour pouvoir transmettre des messages via nos sens, qui aura lieu en mars 2025. Et j’ai hâte de retrouver le reste de la promo !

 

ICT : As-tu un mot pour les futurs étudiants ?

Julie : Oui, je leur dirais que cette licence ouvre de nombreuses portes, sans en fermer aucune. Même si votre projet professionnel n’est pas encore complètement défini, ces années d’études vous permettront de l’affiner grâce aux cours et à l’accompagnement !