Pourquoi choisir un Master en Qualité, Sécurité, Environnement (QSE) ?

Nous avons posé la question à Pauline, étudiante en Master 2 QSE à l’ESQESE ICT, qui partage son parcours, ses apprentissages et son expérience en alternance chez Safran.

ICT : Quel a été ton déclic pour choisir un master en QSE ?

Pauline : Mon parcours est un peu atypique. J’ai travaillé pendant dix ans dans le secteur commercial après un DUT Techniques de commercialisation. En 2022, la petite chaine de magasins dans laquelle je travaillais a déposé le bilan.

Ça a été l’occasion pour moi de rebondir et d’explorer un domaine totalement différent. J’avais déjà envie d’apprendre autre chose, de me former et de monter en compétences. Je me suis intéressée à la qualité et à la façon dont elle pouvait améliorer la performance des entreprises pour éviter ce genre de situation. J’ai intégré une licence en QSE, avant de poursuivre en master.


ICT : Qu’est-ce qui t’a décidée à faire ce master à l’ESQESE ICT ?

Pauline : J’ai choisi l’ESQESE pour sa réputation. En me renseignant, j’ai vu aussi qu’il y avait vraiment deux volets : le côté QSE et le côté management. J’ai trouvé que ça pouvait ouvrir beaucoup de portes.

Il y a une manière d’apprendre qui sortait aussi un peu des cursus classiques, avec des cours plus atypiques, comme la sophrologie ou la prise de parole en public, qui permettent vraiment de mieux se connaitre et ensuite de mieux comprendre ses collaborateurs.


ICT : Si tu devais résumer ton master QSE à l’ESQESE en trois mots, lesquels choisirais-tu ?

Pauline :  D’abord « moderne », parce que c’est un master qui permet d’aider les entreprises à s’adapter aux transformations environnementales et sociétales. Ensuite ce côté « double casquette », où on développe à la fois notre savoir-faire en tant que manager et nos compétences techniques en QSE. Et en troisième mot, sûrement l’« ouverture ».


ICT : Y a-t-il un cours ou une thématique qui t’a particulièrement marquée ?

Pauline : Le Lean Management ! C’était une nouveauté pour moi. Ça permet d’améliorer l’organisation d’une entreprise pour la rendre plus performante tout en augmentant le bien-être des collaborateurs.

Mais on apprend aussi à mettre en place un système de gestion, les normes ISO, le management d’équipes, la conduite du changement, la compta… C’est un master assez généraliste, pour être capable de bien comprendre tous les enjeux de l’entreprise.


ICT : Peux-tu nous décrire une journée type en alternance ?

Pauline : Il n’y a pas vraiment de journée type, c’est ça justement qui rend mon poste intéressant.

Je travaille chez Safran, au service qualité. Mon poste est situé en amont, sur la partie développement et conception. Ma mission principale est de mettre en place le référentiel métier. Je dois rendre les obligations imposées par le groupe plus compréhensibles et applicables par les équipes. Plutôt que de leur faire lire des procédures de 100 pages, je crée des outils clairs et accessibles.

Je travaille en interaction avec de nombreux services : la direction technique, les équipes qualité, la production… Il faut aller sur le terrain, comprendre les attentes des différents acteurs et co-construire des outils adaptés à leurs besoins.


ICT : Peux-tu nous parler d’un défi relevé grâce aux compétences acquises en cours ?

Pauline : Mon plus grand défi de cette année a été la première mission qu’on m’a confiée chez Safran : il fallait réaliser un logigramme pour faciliter la compréhension d’une procédure très complexe.

Les cours m’ont beaucoup aidée mais aussi le fait qu’on participe à l’ESQESE à plusieurs « challenges », des projets de groupe pour de vraies entreprises. J’ai pu vraiment m’inspirer d’un challenge de groupe qu’on avait fait en début d’année pour essayer de le mettre en place en entreprise.


ICT :  Comment ce master t’aide-t-il à construire ton projet professionnel ?

Pauline : Ça m’a permis d’affiner mes choix, mes envies, mes ambitions. Je suis partie de la qualité, et le master et mon alternance ont confirmé ce désir.

Mon alternance m’a montré que je voudrais être ingénieur qualité dans l’aéronautique, parce que c’est un gros acteur de transformation. C’est un domaine où je pourrai mettre le plus à profit les compétences que j’ai apprises pendant mon master.


ICT : Dans 5 ans, où te vois-tu ?

Pauline : Je voudrais être soit responsable qualité dans l’aéronautique, soit monter ma propre entreprise de consulting pour accompagner des PME qui ne peuvent pas avoir un service dédié à la qualité sur les aspects QSE.


ICT : As-tu un conseil à un futur étudiant qui hésite encore ?

Pauline : C’est un métier d’avenir qui donne du sens ! Il répond à des enjeux concrets. C’est vraiment ça qui m’a fait changer de voie.

« C’est un métier d’avenir qui donne du sens ! Il répond à des enjeux concrets. »